24 mai 2009
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11:07
Lundi 11 mai, 15h30
J'arrive à 16h00.
Le psy sort du bapu pour se diriger vers le bar d'à côté et reviens 5 min plus tard avec une tasse de café à la main.
Il m'appelle.
Nous entrons dans la pièce.
Je vois des feuilles blanches écrites éparpillés sur le bureau, ainsi qu'un dossier sur lequel y était écrit un nom qui m'était inconnu.
-"Vous prenez des notes à la fin des séances? lui demandais-je.
-Pourquoi cette question?
-Vous prenez des notes n'est-ce pas?"
Il soupira et me répondit qu'effectivement, il prenait des notes.
Je ne sais pas pourquoi je lui avais posé cette question. C'était évident , vu le nombre de patients qui le consultent chaque jour... Mais j'ai trouvé ça assez.... "choquant".
Par la suite, je me suis demandée ce qu'il peut bien dire lors des réunions...
Cette fois, je pris l'initiative de lui serrer la main, et il avait l'air d'être étonné.
Nous asseyons.
Silence.
Le psy pris la parole:
-"Pourquoi êtes-vous arrivée en retard?
-Eh bien... D'habitude vous commencez les séances à 16h...
-Ce n'est pas systématique, me semble-t-il... La séance d'aujourd'hui risque d'être écourté.
Je lui répondis alors:
-Je... Je ne sais pas... Je n'avais aucune raison d'être en retard", lui dis-je, comme pour le provoquer, ou lui montrer que je l'avais fais exprès ( ce qui n'est pas vraiment le cas).
Je me tûs.
Quelques minutes plus tard, il me relança:
-"Vous avez du mal à commencer aujourd'hui.
-Oui. Je me sens... fatiguée."
Je n'avais pas vraiment envie de parler. J'étais las.
Las de cette thérapie. Las de ce transfert.
-"C'est une névrose obsessionnelle que j'ai? lui demandais-je.
Il ne répond pas, se contenta de me fixer du regard.
-Oui? Non? Vous ne savez pas?" dis-je irritée.
Face à cette absence de réponse, je soupirai. Je me demande s'il était en train de m'écouter ou s'il était en train de dormir éveillé. Du coup, je ne sais pas si j'ai raison ou si je délire.
Puis je me suis décidée à lui parler de ce transfert.
Je lui raconta succintement une histoire "d'amour" à sens unique, bon je vous épargne tout ça, en fait, je crois que cela n'as aucun rapport avec le transfert que je fais avec mon psy.
-"Je pense que si je faisais des recherches, si j'essayais de m'auto-diagnostiquer, c'était pour prendre de la distance vis-à-vis de moi-même, de ce que je suis. Parce que je n'aime pas ce que je suis devenue."
Il avait l'air d'être assez perplexe.
Il me dit alors que le fait d'utiliser des termes théoriques me permettait de contrôler les, d'une certaine façon, des choses qui me dépassaient ( émotions, sentiments...).
La séance se termina au bout de 24 min.
Je me suis sentie très zen tout au long des heures précédant la consultation.
Je n'avais absolument rien préparé. Je suis venue en ne sachant pas vraiment quoi dire.
Ce doit être pour cela que cette séance a été désorganisée et assez composite.
Je voulais juste éviter de dire que je souhaitais arrêter la thérapie, si je lui dit ça, je pense qu'il me laisserai faire( ce ne sont pas ses problèmes après tout).
J'étais assez étonnée qu'il prenne la parole. Je pensais qu'il allait se taire, en attendant que je dise quelque chose. Est-ce qu'il a envie d'en finir rapidement avec moi?
En sortant, je me suis sentie d'humeur "neutre".
J'aimerai vous faire partager quelques liens de blog interessant (merci Marie!) ...
Le compte rendu de la 8ème consult' la semaine prochaine.
J'arrive à 16h00.
Le psy sort du bapu pour se diriger vers le bar d'à côté et reviens 5 min plus tard avec une tasse de café à la main.
Il m'appelle.
Nous entrons dans la pièce.
Je vois des feuilles blanches écrites éparpillés sur le bureau, ainsi qu'un dossier sur lequel y était écrit un nom qui m'était inconnu.
-"Vous prenez des notes à la fin des séances? lui demandais-je.
-Pourquoi cette question?
-Vous prenez des notes n'est-ce pas?"
Il soupira et me répondit qu'effectivement, il prenait des notes.
Je ne sais pas pourquoi je lui avais posé cette question. C'était évident , vu le nombre de patients qui le consultent chaque jour... Mais j'ai trouvé ça assez.... "choquant".
Par la suite, je me suis demandée ce qu'il peut bien dire lors des réunions...
Cette fois, je pris l'initiative de lui serrer la main, et il avait l'air d'être étonné.
Nous asseyons.
Silence.
Le psy pris la parole:
-"Pourquoi êtes-vous arrivée en retard?
-Eh bien... D'habitude vous commencez les séances à 16h...
-Ce n'est pas systématique, me semble-t-il... La séance d'aujourd'hui risque d'être écourté.
Je lui répondis alors:
-Je... Je ne sais pas... Je n'avais aucune raison d'être en retard", lui dis-je, comme pour le provoquer, ou lui montrer que je l'avais fais exprès ( ce qui n'est pas vraiment le cas).
Je me tûs.
Quelques minutes plus tard, il me relança:
-"Vous avez du mal à commencer aujourd'hui.
-Oui. Je me sens... fatiguée."
Je n'avais pas vraiment envie de parler. J'étais las.
Las de cette thérapie. Las de ce transfert.
-"C'est une névrose obsessionnelle que j'ai? lui demandais-je.
Il ne répond pas, se contenta de me fixer du regard.
-Oui? Non? Vous ne savez pas?" dis-je irritée.
Face à cette absence de réponse, je soupirai. Je me demande s'il était en train de m'écouter ou s'il était en train de dormir éveillé. Du coup, je ne sais pas si j'ai raison ou si je délire.
Puis je me suis décidée à lui parler de ce transfert.
Je lui raconta succintement une histoire "d'amour" à sens unique, bon je vous épargne tout ça, en fait, je crois que cela n'as aucun rapport avec le transfert que je fais avec mon psy.
-"Je pense que si je faisais des recherches, si j'essayais de m'auto-diagnostiquer, c'était pour prendre de la distance vis-à-vis de moi-même, de ce que je suis. Parce que je n'aime pas ce que je suis devenue."
Il avait l'air d'être assez perplexe.
Il me dit alors que le fait d'utiliser des termes théoriques me permettait de contrôler les, d'une certaine façon, des choses qui me dépassaient ( émotions, sentiments...).
La séance se termina au bout de 24 min.
Je me suis sentie très zen tout au long des heures précédant la consultation.
Je n'avais absolument rien préparé. Je suis venue en ne sachant pas vraiment quoi dire.
Ce doit être pour cela que cette séance a été désorganisée et assez composite.
Je voulais juste éviter de dire que je souhaitais arrêter la thérapie, si je lui dit ça, je pense qu'il me laisserai faire( ce ne sont pas ses problèmes après tout).
J'étais assez étonnée qu'il prenne la parole. Je pensais qu'il allait se taire, en attendant que je dise quelque chose. Est-ce qu'il a envie d'en finir rapidement avec moi?
En sortant, je me suis sentie d'humeur "neutre".
J'aimerai vous faire partager quelques liens de blog interessant (merci Marie!) ...
http://psyblog.blogs.psychologies.com/
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=1893
http://www.psychomedia.qc.ca/pn/modules.php?name=News&file=article&sid=1893
Le compte rendu de la 8ème consult' la semaine prochaine.